13 novembre 2008
"Il me regarda hésiter et me dit: "De quoi as-tu le plus peur?""
L'ouïe. Avant tous le reste ce sont mes oreilles qui se réveillent
les premières. Disons que ça commence mal, je me fait violence et
j'arrête le réveil. Mes oreilles ont alors la permission de ce
réveiller en douceur. Des frottements de tissus, plutôt agréables,
quelques bruits d'eau, des tintements de vaisselle, ma propre mâchoir
qui s'occupe du déjeuné sans parler de tout les petits bruits
désagréables comme mon frigo ou les soufflements étouffés des voitures
qui passent. Aucun intérêt, je les ignorent jusqu'à ne plus les
entendres. Ensuite je sors, là c'est le ras de marrée mes oreilles ne
me servent plus qu'à, occasionellement, ne pas me faire écraser. Me
voilà en cours. Certes apprendre est très positif mais là encore je
force pour ingurgiter le plus possible les précieuses paroles. Cette
connasse à l'arrière papote et impossible de rester concentré. De
nouveau la rue et ahahah! Ce con à claxoné juste à côté de moi. Je
mange avec un ami et enfin mes oreilles prennent plaisir à écouté une
discussion calme et posée même si c'est au milieu du brouah des
couverts et des voix. Lorsque qu'il m'arrive d'entendre autre chose
que des sons émis par notre panoplies de supers objets en tout genre
il s'agit le plus souvent de la bande son post synchro d'un film ou de
la télé. Arrivé chez moi je met un peu de musique, c'est qu'il faut
bien couvrir la télé du voisin de droite et celle du voisin de gauche.
A croire que nos oreilles ne nous servent qu'à haïr les gens qui nous
entourent.
La prochaine fois je d'écrirais une journée en pleine nature.
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